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Photo du rédacteurFrédéric Golinski

MARS, UN MOIS TELLEMENT IMPORTANT


Pourquoi le mois de Mars est-il un mois à ne pas négliger dans la vie professionnelle et personnelle ?


Pour beaucoup d’entreprises, le mois de Mars est un mois d’action. Après le début d’année et ses amorces de stratégies et/ou lancement de nouveaux projets, après février et ses validations de budget, ses EAE (entretiens annuels d'évaluation), et tout le flottement que cela engendre, Mars est le mois de l’action. Le mois où agir devient le maître mot.


Pourtant, on constate très souvent une réelle difficulté à se mettre en marche, voir même à ce que les collaborateurs soient véritablement engagés ! Comme si le volant d’inertie du premier trimestre était si immense à mettre en mouvement que cela demande des efforts qui semblent démesurés. C’est aussi une période de l’année où l’on dénombre une évolution des dépressions de transition (selon l'EDA - European Depression Association).


Alors que se passe-t-il en Mars ? Pourquoi ce mois est-il important dans le bon déroulement de l’année ? Et surtout que serait-il souhaitable de mettre en place ? Pour qui ? Pour quoi ? Comment?


Prenons juste un moment pour comprendre ce que cela peut signifier et apporter des réponses tangibles et des solutions concrètes dans un contexte professionnel.

"Yes we can !" on connaît tous cette phrase devenue célèbre et qui a séduit en son temps des milliers d’américains, mais au final pourquoi donc ?

Pour répondre je vous propose d’explorer d'abord le champs du mental qui a généralement trois facettes : le mental est négatif, positif et neutre.


Le mental négatif (il ne doit pas être considéré et compris uniquement sur le coté péjoratif ou négatif du terme)

C'est celui qui va apporter le doute, la dualité, la peur. C’est aussi le mental qui nous protège du danger, il instille la prudence, un sens de la réserve et de certaines convenances. C’est le premier sur le pont, c'est un outil essentiel de survie. Il est le plus rapide des états du mental, et surtout il est automatique.

Pour ne pas rester prisonnier de ce mental il faut apporter un cadre, principalement en abaissant le besoin de sécurité, refréner l'auto-critique et autoriser la liberté d'action.

Par exemple pour un nouveau budget à voter, le premier réflexe que l'on rencontre souvent est "va-t-on y arriver ?" versus, "super on va réaliser des choses dingues...". Une bonne méthode pour ne pas rester prisonnier du doute et de la peur de ne pas réussir, est d'explorer à partir de quelle partie de soi on réagit ? Sans rentrer dans l'aspect spirituel de la chose, il est intéressant de voir qu'en numérologie, ce mental est associé au chiffre 2, au mois de Février. Et vous le savez certainement, Février, pour la plupart des entreprises, est un mois compliqué. Pas seulement du fait d’avoir moins de jours de productions disponibles, non, c’est généralement le mois de la fin des EAE, et souvent je rencontre des managers qui me disent qu'une sorte de stress monte à l’approche du moment où il va falloir mener ces entretiens car c’est toujours le moment où on peut se sentir un peu vulnérable face au regard, au jugement ou aux demandes des collaborateurs et vice et versa.


Le mental positif

C'est celui qui nous permet de tout faire, celui qui aide à prendre des décisions. Il nous apporte généralement la joie et l'engouement pour les nouveaux projets. Il ouvre le champs des possibles. Cet état mental est souvent recherché dans l'univers professionnel, car il autorise les projets à voir le jour, et aux individus à se projeter. Le mois de Mars est associé à cet état mental, avec tout le côté positif de ce dernier, et pourtant, il faut aussi bien faire attention à un point. Cet état mental doit être éduqué afin d'établir des limites et des gardes fous, sains et solides. En effet, si dans cet état les équipes ont l'impression que "Yes we can" devient une réalité, elles ont certes raisons, mais elles doivent aussi être en veille sur les dangers et les risques. Le rôle des managers, leaders et de chaque collaborateur, est de bien prendre en considération la faisabilité des choses tout en mesurant les risques. Il faut pour cela bien calibrer cet état afin qu'il soit juste et suffisamment développé pour ne pas laisser le mental négatif déverser sa peur et ses doutes sur les équipes, le projet, l'entreprise.

Reprenons l'exemple précédent du nouveau budget : si le mental positif est abordé avec un déséquilibre, il risque de mettre une équipe ou un service en position de "sauveur" de situation.


Le mental neutre

Cet état est celui qui observe les deux autres. L'image que je donne souvent à mes clients est celle "du sage assis sur le sommet d'une montagne et qui regarde en bas le monde, la vie se dérouler sans pouvoir agir dessus".

Généralement associé au mois d'Avril, il est intéressant de voir comment il devrait être abordé dans la vie de l'entreprise, mais ça fera l'objet d'un prochain article.



Donc en Mars, tout devient possible, et on se met facilement en marche. La motivation, la confiance en soi et en l'entreprise peuvent se renforcer à ce moment là.

Pourquoi ce mois est-il important dans le bon déroulement de l’année ? Si c'est le mois "Yes we can!", c'est aussi le moment où le changement de rythme, de projets, d'équipe, d'entreprise peut apporter un excès de confiance, de ne pas voir et/ou mesurer correctement les dangers réels. C'est aussi le moment où par engouement exacerbé, on prévoit tout un tas de choses, en occultant le risque de créer de la satisfaction versus de l'engagement pour les collaborateurs.


Les solutions

Pour apporter à cet état mental toute sa puissance en entreprise, je conseille vivement la mise en place d'une discipline bien réelle, fondée sur la bienveillance et l'exigence. Apporter aux collaborateurs une frise de progression et d'engagement concrète, dont le but est de renforcer la confiance et l'estime de soi, et vis-à-vis de l'entreprise. Un partage et/ou rappel de la vision de l'entreprise est une très bonne chose à ce moment de l'année. Accompagner les collaborateurs pour atteindre le plus petit des engagements pris lors de leur EAE, afin de leur donner la possibilité de mesurer le chemin qu'ils parcourent. Avoir un feedback positif et aligné lors de ces phases.


Pour qui ? Pour tout le monde : leader, manager, collaborateur, client, fournisseur.

Pour quoi ? Créer un cercle vertueux de la confiance au mois de Mars apporte une énergie forte et durable dans l'entreprise.

Comment ? En créant par exemple un jour dédié au mental positif. Ce jour-là, vous pourriez proposer diverses activités hors du champs purement professionnel et profiter de ce projet pour vous faire accompagner dans la construction de la réussite de ce projet.


Exemples de solutions que je développe souvent dans les entreprises :

- la création d'un RAM (définition)

- le mise en place d'une cartographie pour vos collaborateurs

- l'ouverture d'un moment pour poser les choses ressenties, vécues dans l'entreprise

- la découverte du voyage du héros et la compréhension de là où on (le collaborateurs, l'équipe, le manager) se trouve

- la découverte de son Socle du Héros pour optimiser et renforcer l'estime et/ou la confiance en soi

- le travail avec la CNV (communication non-violente) pour l'observation factuelle des situations.


Dans tous les cas, un mot d'ordre : hâtez vous de prendre le temps !


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